Baisse de 5% des précipitations annuelles en moyenne à Chamonix les 10 dernières années par rapport à la moyenne 1981-2010
Les produits pétroliers restent majoritaires dans la consommation d’énergie (57,7% en 1990, contre 44,3% en 2017) malgré un recul régulier depuis plus de 20 ans.
Les ressources naturelles (eau, énergie) sont fortement mises à contribution en été et en hiver à cause du climat continental et du tourisme, avec des risques de surexploitation et de raréfaction qui se font jour.
Le bilan hydrique correspond à la différence entre les précipitations et l’évapotranspiration, ce qui correspond à un écart entre les apports et les pertes d’eau au niveau du couvert végétal. Il permet de rendre compte de la variation du stock d’eau du sol. Or, le déficit hydrique estival est de plus en plus prononcé à Thonon-les-Bains : -18,6 mm en moyenne entre 1995 et 1999 et -139 mm en moyenne entre 2015 et 2019. Il témoigne de la raréfaction des épisodes pluvieux à cette période de l’année, ainsi que d’une élévation des températures.
En dépit de ces contraintes accrues, des efforts considérables ont été apportés afin de réduire le gaspillage de la ressource. Ainsi, grâce à l’amélioration de la qualité des réseaux d’eau, les volumes préservés en eau par habitant se sont fortement réduits: 93,8 m3 par habitant en 2018, contre 125,5 m3 en 1997 (-25%). Malgré la croissance démographique de 31%, les volumes d’eau prélevés pour l’alimentation en eau potable se sont même réduits de 2% en Haute-Savoie. Les efforts sont également visibles au niveau de la consommation d’énergie: elle a continué d’augmenter en Haute-Savoie, tous types d’usages confondus (+16,6% entre 1990 et 2017), mais bien moins rapidement que la population sur cette même période (+40,9%). Cela représente une économie d’énergie de 17% par habitant (l’équivalent de 2,5 mois de consommation).
La place du gaz et de l’électricité a nettement progressé dans la provenance de l’énergie consommée: le gaz représente 16,1% des sources d’énergie en 2017 (9,6% en 1990), et l’électricité 31% (22,6% en 1990).